Jean P. Guilleron
« Après avoir déposé l’encre ou l’aquarelle sur le poisson, celui-ci est utilisé comme tampon. Le papier recueille ainsi l’empreinte qui servira de base au tableau, achevé « a la prima », en privilégiant spontanéité et économie de moyens afin de préserver l’impression première et l’esprit du poisson. Cette technique ancienne du Japon, le Gyotaku, est toujours utilisée par les pêcheurs pour conserver, au sens propre comme au figuré, la « trace » (taku) d’une belle prise. »